. VOYAGE AU CENTRE DE LA BAVIERE  . OCTOBRE 1999
"Voyage à Bad Wiessee" . Ce titre magique fait que chaque année, les Dourdanais cherchent par tous les moyens à allonger ce séjour que tout un chacun trouve régulièrement et inlassablement trop court.	Cette année, les efforts ont enfin été récompensés et une journée supplémentaire avec nos amis a pu être programmée	Nos hôtes en ont profité pour nous proposer une longue promenade à pied, ce vendredi matin, dans une zone protégée, marécageuse, au pied des Alpes bavaroises. C’est dans le calme de la nature sauvage que nous avons pu reprendre le fil de nos propos sur la vie de nos familles et de nos amis communs en deçà et au-delà du Rhin.
Voyage en avion, voyage en voiture...	Chacun ayant fait son choix, tout le monde a fini par rallier Bad Wiessee,	et l’accueil dans les familles a été, comme toujours, parfait et chaleureux.
Le premier regroupement des Essonniens migrateurs s’effectua dans une ferme modèle où tout le monde fut accueilli avec gentillesse et convivialité	Cela permit à chacun de faire un petit retour à la terre, d’autant plus apprécié qu’il fut ponctué par une dégustation générale d’une eau claire et limpide que d’aucun qualifie parfois « de vie ».	Beaucoup achevèrent ces retrouvailles par un retour à pied, à la ville, à travers champs et collines (deviendrai-je bucolique ?).
Samedi matin, il était temps de flâner en ville	et d’apprécier les nombreuses devantures de magasins décorées spécialement pour honorer   la « semaine française ».	Esprit cocardier mis de côté, il était agréable de voir que plusieurs commerçants avaient rivalisé d’imagination pour mettre en valeur des produits français
Flânerie terminée, rendez-vous pour tous à l’Hôtel de la Poste où Monsieur le Burgmeister	reçut très courtoisement et très amicalement Dourdanais et hôtes bavarois.	Quelques saucisses et quelques chopes de bière plus tard, français et accompagnateurs bavarois se retrouvaient en car pour une escapade en Autriche.
Pendant le parcours, de folles rumeurs, sur une certaine boîte à lettres, circulaient...	Château du Tratzberg : un bijou... quelques hectomètres dans les bois et nous voilà dans une demeure d’aspect classique vue de l’extérieur, mais meublée, décorée, aménagée comme dans un rêve.	Rarement le bois a été autant mis en valeur tant côté sculptures que côté marqueteries.  Chacun a pu apprécier selon sa sensibilité. Et que dire des amateurs d’armes blanches et d’armures : revivre l’épopée des mousquetaires...
	Présidente et président...
Au retour, le car s’attarde le long du lac Achensee et nous permet d’apercevoir un petit train antique tracté par une minuscule locomotive à vapeur utilisant encore le charbon comme source d’énergie. Le progrès ne l’a pas encore détrônée...	Tandis qu’un splendide paysage continue à se dérouler sous nos yeux, certains se demandaient si «La.Poste» française ne serait pas amenée à modifier les dimensions officielles des boîtes à lettres installées en France.	Enfin ceci est encore une autre histoire et les rumeurs évoquées précédemment continuaient leurs envolées non contrôlées... Dans la soirée, retrouvailles générales, et c’est la cuisine autrichienne qui réussit à satisfaire nos appétits gloutons.
	Dimanche déjà... Le jumelage étant ce qu’il est, la plupart des Dourdanais se sont retrouvés en fin de matinée, après la messe, devant la tombe de Madame Brosam, correspondante de Monsieur et de Madame Lecrenais, décédée la semaine précédente.  Ce fut une émotion intense pour tous. Si notre jumelage peut apporter un soupçon de réconfort aux familles endeuillées, alors que vive le jumelage et que les amitiés ainsi créées se perpétuent.
A votre santé...	Et que l'on entonne	une chanson à boire
Vous avez dit « semaine française ». Eh bien ! elle se terminait précisément ce dimanche après-midi à la Wandel Halle	où tout le monde se retrouva pour écouter de la musique, papoter, boire et manger	Je crois même, qu’à cette occasion, le vin fut à l’honneur et pour une fois, détrôna largement la bière.  Encore une affaire à suivre...
Pendant ce temps, nous eûmes droit à la présentation des lauréats du fleurissement de la ville.	Après avoir parcouru en tous sens Bad Wiessee, nous pouvons imaginer le travail du jury chargé de départager les récipiendaires : un vrai travail de titans.	Après-midi festive s’il en fut lorsque l’on sait combien en sont friands nos amis bavarois.
		A bientôt à Dourdan
Lundi 18... journée des adieux. Faire bref. Nos hôtes mettent les petits plats dans les grands. Tout le monde est ému... Nous ne nous reverrons que dans quelques mois. D’ici là, un grand « bug » aura passé.	Mais avant de nous quitter, si une petite souris peut nous renseigner sur le dernier épisode de l’histoire de la boîte à lettres, il pourrait nous fournir matière à réflexion.	A bientôt ! . Jean et Liliane Muslewski